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DANS LES BOTTES DE NOS OSTRÉICULTEURS : ANTHONY DUBOURG

Words by Lucy Barber

June 22, 2021


Anthony est ostréiculteur depuis l’âge de 16ans sur le bassin d’Arcachon. Il a repris l’affaire familiale qui appartenait à son père. Passionné par son métier depuis toujours, Anthony gère sa petite structure d’une main de maitre, et vend principalement ses huitres sur les marchés, mais aussi aux particuliers et restaurants locaux.


D’où viennent vos huitres ?


Nos huitres sont 100% naturelles, nous ne faisons aucune huitre triploïde que l’on achète en laboratoire. J’élève mes huitres sur plusieurs parcs qui se trouvent au Banc d’Arguin, Grand banc, et Courbey principalement. Je travaille toute l’année pour obtenir la meilleure qualité d’huitre possible.


Quelles sont les différentes étapes entre la capture du naissain et l’huitre que l’on peut retrouver dans nos assiettes ?


Je capte mon naissain, je gratte mon naissain, j’élève mes huitres sur 3 ans sur les différents parcs mentionnés plus tôt. Une fois récoltées, elles arrivent à la cabane sur un chargeur Trémie. On les fait monter sur le tapis, où mon équipe s’attelle à défaire les paquets d’huitres, à l’aide d’outils spéciaux appelés « couteaux à désatroquer ». Elles suivent ensuite leur chemin sur le tapis jusqu’à l’Intralox, la machine qui nous permet de les trier par taille et par poids.


Cette machine les trie en 5 calibres. L’huitre n°1 est la plus grosse et lourde (de 110g jusqu’à 250g), et cela va en décroissant jusqu’à la n°5. Le calibre le plus vendu est le n°3, intermédiaire.


Qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce métier ?


J’apprécie tout particulièrement le côté proche de la nature, producteur, l’océan, le travail en extérieur, le sentiment de liberté que cette profession procure. C’est passionnant.


Pourquoi un bon équipement (dont les bottes) est très important dans votre profession ?


Nous avons besoin d’un équipement fiable, ergonomique et renforcé pour nous assurer de travailler en totale sécurité. C’est une des raisons pour lesquelles j’apprécie les produits Le Chameau. Les bottes, tout comme les cuissardes ou waders sont souples, résistantes et légères, et ce sont des critères très importants.


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